
Oger (François). Né le 2 décembre 1848 au village de la Tuilerie de Loigné, fils de François Oger, tuilier, et d’Henriette Doucin. Soldat de 2e classe au 10e Bataillon de Chasseurs à pieds, décédé le 17septembre 1870 à l’hôpital de Boulay, arrondissement de Metz, des suites de blessures de guerre.
Oies (Elevage d’). A la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle, l’élevage d’oies sur la commune était très important. Célestin Mautaint nous dit, en 1898, qu’on pouvait voir en été des bandes de vingt à trente belles oies. Sachant qu’à cette date, il avait encore 103 fermes en activité, on peut évaluer à 2000 à 3000 le nombre d’oies élevées à cette époque. Ces oies cendrées étaient toutes, sauf quatre ou cinq, vendues maigres aux marchés de Château-Gontier et expédiées dans des mannequins par wagons entiers. Les quelques oies conservées, nous dit Célestin Mautaint, étaient engraissées et se mangeaient en décembre surtout. C’est le grand manger de la fête de Noël, et pas un ménage, même le plus pauvre, qui ne mette en général, ce jour-là, son oie à rôtir devant le feu. Toutes ces oies grasses sont consommées sur place. On en expédie peu, très peu sur Paris.
Orfeuil (L’) ou Orfeuille (L’). Voir Lorfeuil
Outillage agricole. L’emploi d’outillage moderne eut du mal à être accepté par nos fermiers avant 1900. Ils avaient alors coutume de dire : les vieux parents faisaient ainsi et ont vécu, pourquoi changerions-nous ?
En 1890, pas un cultivateur de Loigné n’utilisait de charrue-brabant alors qu’un maréchal-mécanicien du bourg, M. Godivier (voir ce nom), fabriquait une trentaine de charrues-brabant, autant de semoirs et plusieurs machines à battre chaque année. Il fallut attendre l’installation à Loigné de cultivateurs étrangers au pays pour voir apparaître les premières charrues-brabant.
Jusqu’en 1900, le principal outillage de nos fermiers consistait en charrues simples, herses, machine à battre avec secoueuse mécanique… mais pas de faucheuses, de charrues-brabant, de semoirs…
Sur la centaine d’exploitation de la commune, il n’y avait alors que 10 charrues-brabant, 15 semoirs et 20 faucheuses-moissonneuses.
Il faudra attendre après la première guerre mondiale pour voir apparaître dans nos campagnes la mécanisation de l’outillage agricole.
(Photos : charrue-brabant double et batteuse de 1881).