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Jarrossay (Le). Ce nom de lieu est également cité sous les orthographes Jarossay et Jarossaie. Il désigne à l’origine un endroit ou on cultivait la jarosse, mot dialectal de l’Ouest, d’origine gauloise, désignant la gesse, plante fourragère servant à l’alimentation animale. Le suffixe -ay semblerait désigner un domaine d’origine gallo-romaine.

 Cet ancien domaine féodal avec « hébergement » relevait en arrière-ban (voir Bleslinière) des seigneurs de Craon par ceux des Monceaux (voir ce nom) dont il dépendait directement.

 Entre 1434 et 1454, le Jarrossay était l’une des nombreuses terres possédées par Lancelot Frézeau (voir Frézelière).

 En 1634, ce domaine appartenait encore aux seigneurs de la Frézelière.

 En 1745, Jacques-Charles-Annibal de Farcy, issu d’une famille de noblesse originaire de Pontfarcy (Calvados) qui donna une douzaine de conseillers ou présidents au Parlement de Bretagne, acheta le Jarrossay pour la somme de 6 000 livres à René Trochon, époux de Catherine Boucault. La famille de Farcy possédait un blason « d’or fretté d azur (bleu) de six pièces, au chef de gueules (rouge) ». La famille Trochon, très « connue dans la magistrature et dans la société castrogontérienne », avait pour armoiries : « d’argent (blanc) à trois merlettes de sable (noir) ».

 Le 14 septembre 1799, le fermier de la Jarossaie fut poursuivi pour avoir hébergé des Chouans. L’année suivante, au mois d’août, on y arrêta deux déserteurs de l’armée républicaine.

 En 1866, le Jarrossay était habité par Constant Lefaucheux, propriétaire, 47 ans, Jean Jaguelin, domestique, 33 ans, Scholastique Desestre, sa femme, 27 ans, Charles Bourgoin, domestique, 29 ans, et Romain Guillet, domestique, marié, 40 ans.

 En 1901, on y trouve la famille Véron avec Joseph-Jean Véron, 45 ans, fermier-patron, Aurélie-Rosalie Godier, sa femme, 46 ans, mariés à Saint-Gault le 28-1-1878, et leurs trois enfants, Marie, 22 ans, employée agricole, Augustine, 21 ans, employée agricole, et Joseph Véron, 19 ans, également employé agricole de son père. Cette famille employait deux domestiques : Henri Lancelin, 20 ans, et Julien Bioche, 37 ans.

 

Jarry (Le). Au Moyen-Age, un jarris désignait une sorte de plante, houx ou chêne vert, et une jarrie, un lieu planté de jarris ou une terre inculte (voir Pâtis).

 Cet ancien domaine féodal fut réuni à la seigneurie des Monceaux vers 1436.

 Au 18e siècle, le cartographe Cassini signale la ferme du Petit-Jarry.

 En 1866, le Petit-Jarry était occupé par François-Alexis Hamelin, fermier, 41 ans, Jeanne-Louise Naïl, 31 ans, sa femme, mariés à Loigné le 29-9-1861, François Hamelin, 4 ans, leur fils, Ernestine Comte, 16 ans, leur nièce, et Félix Mézière, 16 ans, domestique.

 En 1901, la ferme était exploitée par la famille Guillon qui se composait de Marie Rousseau veuve Guillon, patronne, 70 ans, Louis Guillon, son fils, 37 ans, et Julien Guillon, 25 ans, son autre fils.

 

Jean. En 1331, ce curé, recteur de l’église de Loignéavait pris à rente pour 11 setiers de blé, la dîme de blé et de vin que le prieur du Geneteil de Château-Gontier percevait dans la paroisse et en celle de Houssay (A. Angot).

 

Jégouic (Pierre). Né à Plounévez-Quintin (22) en 1946.  Epoux de Marie-Andrée Le Cloarec. Professeur de collège puis retraité. Entre au Conseil municipal en mars 1977 et devient 1er Adjoint. Maire de Loigné de 1991 à mars 2014. on lui doit le groupe scolaire de la Roche fleurie, les lotissements des Lupins, la Desmière et du Stade 1 et 2, la rénovation du clocher et du chauffage de l’église, de la réhabilitation du presbytère en mairie, de la rénovation du Mille-Club, l’aménagement du centre bourg, du parc multisports, du local du foyer des jeunes, du nouveau terrain de boules, de la création d’un sentier pédestre, de l’effacement des réseaux téléphoniques et électriques, de l’aménagement de  la bibliothèque, d’un plan d’occupation des sols, du troisième monument aux morts… Président de l’As football jusqu’à 1989, du syndicat mixte de renforcement en eau du Sud-ouest Mayennais. Chevalier des Palmes académiques en 2006. Médaille d’argent d’honneur départementale et communale.

Image retirée.

 

 

Juberdières (Les). Ce nom désigne à l’origine le domaine de Jubert, variation régionale (Ouest) de Joubert, ancien nom de personne d’origine germanique (franque) composé de deux mots : Gaut, « nom de divinité » et berht, « brillant, célèbre,  illustre ».

 On signale, en 1697, le village des Juberdières composé de plusieurs closeries dont celle qui, en 1760, fut vendue par Pierre Berthelot, sieur du Pâtis, à Madeleine Brichet, veuve de Jacques Lesné, décédé à Château-Gontier le 21 juillet 1752 à Azé.

 Pierre Berthelot, appelé Berthelot du Pasty, né le 9 décembre1713, décédé le 15 février 1773, fut docteur régent à Angers en 1742. Médecin, naturaliste et fondateur d’une école d’anatomie, il devint membre de l’Académie d’Angers. Il avait épousé à Beaufort (49), le 20 décembre 1745, Olive-Marguerite Bauné, décédée avant 1751, qui lui donna une fille. Il fut également l’un des animateurs du Bureau d’agriculture, s’intéressa à l’électricité et publia un « Essai de flore angevine ».

 A la mort de Madeleine Brichet, veuve de Jacques Lesné, le 27 décembre 1794 à Château-Gontier et inhumée dans le cimetière Saint-Aventin d’Azé,  les Juberdières revinrent à ses enfants : Joseph Lesné, décédé à Azé le 17août 1820, Jacquine Lesné, décédée le 14 avril 1841 à Azé, et Pierre-Hubert Lesné, vicaire à Saint-Denis-d’Anjou en 1780.

 En 1866, les Juberdières étaient occupées par René Boutier, 37 ans, métayer, Pauline Rousseau, 30 ans, sa femme, mariés à Saint-Gault le 16-5-1859, René, 6 ans, Pauline, 4 ans, et Joseph Boutier, 4 ans, leurs enfants, François Séguin, 26 ans, domestique, et Marie Crouton, 14 ans, domestique.

 En 1901, on y trouve la famille Clavreul avec Eugène-Henri Clavreul, 57 ans, fermier-patron, Sophie-Marie Cousin, sa femme, 51 ans, mariés à Loigné le 27-10-1877, Marie Clavreul, 22 ans, employée agricole, leur fille, et Eugène Clavreul, 15 ans, employé agricole, leur fils.

 

Journeault (Henri). Né le 5 septembre 1935, mort en Algérie le 26 janvier 1957 à l’âge de 22 ans.